Jour : juin 20, 2016

Les examens sont souvent l’occasion de constater l’écart entre ce qui a été enseigné et ce qui a été appris. Au cours de cet atelier, nous examinerons l’enseignement supérieur du point de vue de l’apprentissage des étudiants. Dans un premier temps nous verrons comment les enseignants peuvent faciliter le traitement des informations que reçoivent les étudiants. Dans un second nous aborderons comment au travers d’activités (en classe et hors classe) , l’enseignant peut accompagner l’étudiant pour transformer ses informations en connaissances et/ou compétences durables.L’atelier sera également l’occasion de réfléchir aux questions suivantes : Qu’est-ce qu’apprendre? Comment nos pratiques d’enseignement favorisent-elles l’apprentissage? Est-il possible de les favoriser davantage?

l n’est pas rare pour les enseignants de réfléchir à l’évaluation de leurs enseignements peu de temps avant l’examen. Cela engendre de l’anxiété à la fois chez l’enseignant qui se retrouve au pied du mur pour clore son enseignement et produire une évaluation mais aussi chez les étudiants qui se questionnent sur ce qui sera demandé lors de l’examen. Cet atelier s’attachera à présenter différents aspects (subjectivité, fiabilité, validité) pour concevoir et mettre en œuvre des dispositifs d’évaluation des apprentissages.
NB : La notion de subjectivité sera plus développée au cours de l’atelier qui sera donné l’après-midi.

L’enseignement en amphithéâtre est souvent associé à un enseignement de masse (plus de 50 étudiants) au cours duquel l’enseignant dispense le « savoir » et les étudiants écoutent et prennent des notes. Ce type d’enseignement est accusé de rendre passif ces derniers et de favoriser un apprentissage en surface. Cet atelier présentera différentes stratégies d’animation en grand groupe afin de favoriser la participation des étudiants et des apprentissages en profondeur.